Hervé Martin et Philippe Motta viennent de l’écriture. Leur travail plastique est le prolongement d’une poésie délicate, pour le premier, d’une réflexion sur le langage écrit pour le second.
Hervé Martin propose des toiles d’aspect de facture subtile, qui portent cependant les marques de repentirs constants et profonds, comme le doute qui affleure en chacun de ses textes.
Philippe Motta pour sa part s’inquiète de l’arrivée massive des écrans comme unique support de l’écrit ; il relève que les machines à écrire sont ainsi et déjà devenues des objets de l’antique, et il les traite comme tels, leur infligeant les outrages de l’oubli auquel elles sont condamnées.
Tous deux s’exposent du 20 mars au 05 avril chez CADRES en Aparté – 8, rue Gambetta – Toulouse.